A
la mémoire de ces Aviateurs tombés
à Kain , Belgique le
28/01/45
Le
B17G 43-39055 du 95th BG , 335th B Sqd
Le pilote, Robert MERCER, 22 ans, mort aux commandes de
l'avion.
Le copilote, Charles Taylor, mort au sol lors de son saut en parachute.
Leurs équipiers ont pu également sauter en parachute, ils survivront.
Warren B. Detering , navigateur
Heber G. Fackrell , bombardier
Lyle W. Graesser , opérateur radio
Leonard J. Loucks , mitrailleur
John W. German , mitrailleur
Donald R. Hupp , mitrailleur
George F.Gearn , mitrailleur
Ces 2 images ont été confiées à Jacques De Ceuninck par la famille Mercer.
Le copilote, Charles Taylor, mort au sol lors de son saut en parachute.
Leurs équipiers ont pu également sauter en parachute, ils survivront.
Warren B. Detering , navigateur
Heber G. Fackrell , bombardier
Lyle W. Graesser , opérateur radio
Leonard J. Loucks , mitrailleur
John W. German , mitrailleur
Donald R. Hupp , mitrailleur
George F.Gearn , mitrailleur
Le Pilote Mercer et son équipage
Le 22 Mai 2008 a
été inaugurée une
stèle en leur honneur au pied de
l'église de Kain
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La partie centrale du monument et le texte.
L'histoire veut que le pilote resta aux commandes de son avion
jusqu'à la chute, l'entrainant ainsi dans la mort et permettant au
sacrifice de sa vie à son équipage de sauter en parachute
et
d'éviter aussi la chute de l'avion sur l'église
et les maisons de Kain .
L'image d'un B17 similaire.
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Cette croix et cette bague ont été
réalisé par Monsieur Alfred Leblanc, il habitait une maison en bas de la rue Pierre, il avait
récupéré quelques morceaux de plexiglas de l'avion. Le B17 était tombé presque au bout de son jardin .
Je remercie Nathalie, petite fille
d'Alfred, qui a retrouvé ces bijoux dans le grenier, elle
possède ces bijoux et m'a permis d'en prendre ces images.
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Mon ami René 15 ans à l'époque, plus de 90 ans maintenant se souvient et me raconte:
En janvier 1945, j’habitais dans le haut de la rue des Augustins, face au collège de Jésuites.
Entendant le bruit fracassant d’un avion à basse altitude, je me précipite dans la rue et j’aperçois au-dessus de ce qui est aujourd’hui l’immeuble des archives de l’Etat, semblant raser le toit, à vue de nez guère plus haut qu’une bonne centaine de mètres,
un magnifique bombardier quadrimoteur en détresse; il s’en échappe un homme dont le parachute s’ouvre immédiatement.
Un autre parachute, sans parachutiste, flotte mollement à côté. L’avion prend la direction des quais.
Le vent est assez fort : je cours en suivant le parachutiste. J’arrive ainsi sur la plaine des manœuvres ( il n’y avait à cette époque-là ni maison de la culture ni hall des sports). A côté de moi court un soldat anglais ayant empoigné son fusil. Je lui demande : « Pourquoi une arme ? » : il me répond : « Et si c’était un Allemand ? « . Nous courons ainsi en suivant un sentier qui donne accès à la rue de la Prévoyance : terminus au coin des rue de la Culture et rue Aimable Dutrieux.
L’aviateur américain est là, hébété, pétrifié, collé le dos au mur, l’air absent, mâchant son chewing-gum.
Le Town Major anglais (commandant de place) vient le réconforter et l’emmène à sa résidence Place de Lille .
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Mon ami Claude, 12 ans à l'époque, se souvient et me raconte:
J'habitais à la rue de l'Union à Tournai, c'est la maison de famille que j'habite toujours. Je me souviens très bien, je jouais dans la prairie à coté de la petite chapelle au coin de la rue avec mon ami Jean Michel, nous poussions une grosse boule de neige pour faire un bonhomme.
Nous avons entendu un bruit de moteur d'avion qui s'approchait, il faisait des ratés, comme des claquements, à un moment le bruit a changé comme si il était en survitesse. D'un coup l'avion est apparu dans le ciel, il était très bas, je pense +- 50m, nous avons cru qu'il allait nous tomber dessus, nous nous sommes couché et l'avion est passé au dessus de nous, j'ai pu voir très nettement un moteur qui ne tournait pas ainsi que le poste de mitrailleur arrière, je me souviens également ne pas avoir vu de roues sorties et ne pas avoir vu de flammes. L'avion a poursuivi son vol et presque aussi tot un gros bruit sourd c'est fait entendre, il venait de tomber derrière l'église de Kain, à quelques centaines de mètres de nous.
Surveillé par des MP Anglais au casque rouge, il était interdit d'approcher, rapidement les restes de l'avion ont été enlevés.
Quelques jours plus tard mon ami Jean Michel et moi sommes allé à l'endroit de la chute, on pouvait bien voir un impact au sol mais pas très profond. Il restait encore sur le sol beaucoup de petites pièces métaliques, boulons, écrous, roulements, cabestants ( roues de guidage des cables de commandes ), plexi-glace ainsi que beaucoup de petits morceaux d'alluminium et des douilles. J'ai ramassé quelques éléments, je possède encore dans une boite des petits roulements de cet avion, ils sont marqués " made in USA ".
Ci dessous quelques exemplaires des roulements récupérés.
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Mon ami René 15 ans à l'époque, plus de 90 ans maintenant se souvient et me raconte:
En janvier 1945, j’habitais dans le haut de la rue des Augustins, face au collège de Jésuites.
Entendant le bruit fracassant d’un avion à basse altitude, je me précipite dans la rue et j’aperçois au-dessus de ce qui est aujourd’hui l’immeuble des archives de l’Etat, semblant raser le toit, à vue de nez guère plus haut qu’une bonne centaine de mètres,
un magnifique bombardier quadrimoteur en détresse; il s’en échappe un homme dont le parachute s’ouvre immédiatement.
Un autre parachute, sans parachutiste, flotte mollement à côté. L’avion prend la direction des quais.
Le vent est assez fort : je cours en suivant le parachutiste. J’arrive ainsi sur la plaine des manœuvres ( il n’y avait à cette époque-là ni maison de la culture ni hall des sports). A côté de moi court un soldat anglais ayant empoigné son fusil. Je lui demande : « Pourquoi une arme ? » : il me répond : « Et si c’était un Allemand ? « . Nous courons ainsi en suivant un sentier qui donne accès à la rue de la Prévoyance : terminus au coin des rue de la Culture et rue Aimable Dutrieux.
L’aviateur américain est là, hébété, pétrifié, collé le dos au mur, l’air absent, mâchant son chewing-gum.
Le Town Major anglais (commandant de place) vient le réconforter et l’emmène à sa résidence Place de Lille .
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Mon ami Claude, 12 ans à l'époque, se souvient et me raconte:
J'habitais à la rue de l'Union à Tournai, c'est la maison de famille que j'habite toujours. Je me souviens très bien, je jouais dans la prairie à coté de la petite chapelle au coin de la rue avec mon ami Jean Michel, nous poussions une grosse boule de neige pour faire un bonhomme.
Nous avons entendu un bruit de moteur d'avion qui s'approchait, il faisait des ratés, comme des claquements, à un moment le bruit a changé comme si il était en survitesse. D'un coup l'avion est apparu dans le ciel, il était très bas, je pense +- 50m, nous avons cru qu'il allait nous tomber dessus, nous nous sommes couché et l'avion est passé au dessus de nous, j'ai pu voir très nettement un moteur qui ne tournait pas ainsi que le poste de mitrailleur arrière, je me souviens également ne pas avoir vu de roues sorties et ne pas avoir vu de flammes. L'avion a poursuivi son vol et presque aussi tot un gros bruit sourd c'est fait entendre, il venait de tomber derrière l'église de Kain, à quelques centaines de mètres de nous.
Surveillé par des MP Anglais au casque rouge, il était interdit d'approcher, rapidement les restes de l'avion ont été enlevés.
Quelques jours plus tard mon ami Jean Michel et moi sommes allé à l'endroit de la chute, on pouvait bien voir un impact au sol mais pas très profond. Il restait encore sur le sol beaucoup de petites pièces métaliques, boulons, écrous, roulements, cabestants ( roues de guidage des cables de commandes ), plexi-glace ainsi que beaucoup de petits morceaux d'alluminium et des douilles. J'ai ramassé quelques éléments, je possède encore dans une boite des petits roulements de cet avion, ils sont marqués " made in USA ".
Ci dessous quelques exemplaires des roulements récupérés.
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