__________________________________________________________________________________________________________________Ancien élève rhétorique du collège de Kain, Vandebos Gaston entre à l'école militaire d'aviation en 1939 .
En Aout 1940 il passe en Angleterre, rejoint les Forces Belges et devient pilote de la RAF.
Il est Fiancé avec Gisèle Cherton.
Il forme avec Raymond Lallemant à droite et Charles Bocquet au centre un trio inséparable.
Il trouve la mort en service commandé à Market-Drayton, entre Liverpool et Birningham, le 20 avril 1941 alors qu'il était prétendu au grade d'officier pilote.
En 1995 il reçoit à titre posthume la médaille de la cité de Tournai, frappée aux Fleurs de Lys.
Il repose en paix au cimetière du Sud de Tournai, dans la parcelle des héros.
On retrouve également son nom sur une grande plaque en marbre blanc dans la salle du collège de Kain où il à fait ces études, un homage lui a été rendu le 06 octobre 2018 au collège.
Source texte: Vincent Devos
Au monument aux morts de Tournai, sur un des panneaux on peut retrouver son nom.
Ci dessous, texte de l'Avenir du 30/10/2018 ICI
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Son nom figure bien dans dans le mémorial érigé dans le collège Notre-Dame de la Tombe à Kain mais c’est bien la première fois que le souvenir de Gaston Vandebos est évoqué lors des cérémonies du souvenir.
Né à Tournai, rue Georges Rodenbach le 8 octobre 1920, il a voué sa jeunesse, son enthousiasme à sa soif de liberté. Jusqu’au sacrifice suprême.
Avec la R.A.F
Ses études terminées en 1939, il s’engage comme élève pilote. Versé dans cette 82e promotion dont 17 membres serviront plus tard dans la R.A.F.,
il est basé à Wevelgem et nommé sergent. Il n’a pas le temps de combattre dans le ciel belge car la reddition survient le 28 mai.
Le 12 juillet 1940, après moult péripéties lors d’un voyage chaotique, il est à Gibraltar et, en août, rejoint les forces belges en Angleterre.
Incorporé dans la R.A.F. il y perfectionne ses qualités de pilote sur Milesmaster et Hurricane, suit les cours indispensables, est nommé Flying Sergeant et forme avec ses compatriotes Charles Bocquet (Froidmont) et Raymond Lallemand (Chapelle-à-Oie) un trio inséparable dont l’amitié se renforce au fil des jours, des missions et des dangers partagés.
Le 1er janvier 1941, il entame la rédaction d’un journal personnel, y consigne événements, états d’âme, son amour pour sa fiancée Gisèle Cherton.
La rédaction s’arrête le samedi 19 avril 1941. Le lendemain, au retour, Gaston Vandebos se crashe à Market-Drayton (Liverpool). Il a vingt ans.
C’est sur ce cahier, précieusement conservé, que les étudiants Tony, Zani et Rémy ont fait revivre, en un dialogue imaginaire aux mots forts et émouvants, les deux fiancés. Les rimes ont sublimé le silence et fait jaillir bien des larmes, notamment de Mme Moyart, une grand-tante, qui se rappelait combien «la mémoire de Gaston était restée vivace dans la famille».
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