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Stèle à la gloire des passeurs, agents de renseignements et actions, Français  Belges et Polonais, fusillés morts en déportation.

En quittant Templeuve vers Toufflers, un peu avant la frontière francaise, rue de la  Festingue, Nechin, juste à la station d'essence.

stele nechin

stele nechin



Discours de Mr le Député-Bourgmestre Daniel SENESAEL

Cinquantième anniversaire de l’inauguration du monument des « Passeurs » Néchin-Toufflers, 7 juillet 2012.

Monsieur le Maire,

Messieurs les adjoints au Maire,

Messieurs les Echevins,

Mesdames, Messieurs, en vos titres et qualités,

Cinquante ans. Il y a cinquante ans, ici à la Festingue, entre Toufflers et Néchin, sur l’une des voies de l’évasion durant l’occupation de 1940-1944, était inauguré le monument des Passeurs en présence de M. TRIBOULET, Ministre français des Anciens Combattants et Victimes de la Guerre, en présence aussi de nombreuses personnalités de l’Etat français et belge, de l’armée, de la police de chaque pays et, évidemment, des sociétés patriotiques et de la Résistance, même de la Résistance polonaise.
C’était le 7 juillet 1962.
C’était l’initiative d’un comité franco-belge, à qui je rends ici hommage, qui éleva ce monument à la mémoire des « Passeurs d’hommes    » de la guerre 40-45.
Les « Passeurs »... Français, Belges, Polonais, héros restés dans l’ombre qui guidaient vers l’évasion et vers l’espoir les résistants traqués par la gestapo, les paras alliés tombés en territoire occupé, ou les évadés de guerre...
Les « Passeurs »... Gens de terrain, hommes et femmes appartenant aux réseaux de résistance français et belges imbriqués.
Les « Passeurs »... Particulièrement nombreux dans le Nord de la France et la Belgique, faisant fi des frontières géographiques et spirituelles, risquant leur viepour sauver celle des autres, non pour la gloire mais pour un idéal commun de liberté et de démocratie.
Les « Passeurs »... Et parmi eux les douaniers, ici à la frontière, qui facilitaient le passage des clandestins... Et tant d’autres dont les noms sont aujourd’hui oubliés.
C’est avec une émotion certaine et un respect profond que je rends hommage, avec vous, à tous ces hommes et ces femmes qui ont ouvert le chemin de la liberté et de la paix.
« Nous aurons la patrie sans la frontière, écrivait Victor HUGO, la circulation sans la barrière, le courage sans le combat, la justice sans l’échafaud, la vie sans le meurtre, la parole sans le bâillon, l’amour sans la haine (...)»
Ouvrir les barrières, transgresser la noire fatalité, risquer sa vie pour un autre, même pour un étranger, c’est ce que ces Passeurs ont fait.
Plus que leur rendre hommage, puissions-nous être animés d’un même feu.

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Je cherche des infos et des photos sur cette stèle
Merci

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