Bienvenue sur les pages du souvenir de www.in-memoria.be
 
 HOME  
La journée du Souvenir de la Fraternelle des Prisonniers Politiques, la journée du Souvenir Franco-Belge et la Journée des P'tits Chasseurs, le 23 avril 2019

En l'église St Brice

gabrielle petit messe

gabrielle petit messe

gabrielle petit messe

Au monument Gabrielle Petit

gabrielle petit honneur monument

gabrielle petit honneur monument

Texte lu par Flavie ci dessus :
"Mesdames et Messieurs,
Nous sommes ici pour rendre hommage à toutes ces vies perdues durant les guerres, pour montrer que nous n’oublions pas et que nous perpétuons le souvenir de nos héros.
Car oui, civiles ou militaires, ces personnes qui ont eu la force et le courage de se battre et de résister sont des héros.
L’une des causes de la Deuxième Guerre mondiale est la montée en force des partis d’extrême-droite.
C’est pour lutter contre ces fascismes que des résistants se sont battus alors qu’ils auraient pu laisser faire,
fermer les yeux et ainsi ne pas mettre leurs vies en danger.
Aujourd’hui plus encore,gardons en mémoire leurs sacrifices car notre démocratie se fragilise toujours un peu plus dans une Europe qui semble avoir oublié son passé.
Il est donc important de reconnaitre et de se souvenir des souffrances endurées par les prisonniers politiques et les ayants droits de Belgique.
Nous, jeunes, devrions prendre exemple sur eux et s’inspirer de leur courage.
Alors merci !!
Merci à tous ces sacrifiés car si nous sommes là aujourd’hui, c’est en partie grâce à eux. "

Les élèves de 5ème année de l’Athénée Royal Robert Campin et leur professeur Benny Heyte .
gabrielle petit honneur monument

gabrielle petit honneur monument

gabrielle petit honneur monument

Au Monument aux Morts

Monument morts tournai

Monument morts tournai

Texte lu par Fatima ci dessus :
"Mesdames et Messieurs, en vos titres, grades et qualités
Nous voilà devant ce repère géographique de la mémoire. Nous passons régulièrement devant ce monument sans même lever la tête ou y prêter un quelconque intérêt  tant il nous est familier.
Et, de génération en génération, petit à petit, la signification et les valeurs mises en avant à travers ce monument sombrent dans l’oubli.
Suite à la Libération, très peu de prisonniers ont trouvé la force de témoigner.
Mais  après quelques années de  silence, les langues se sont déliées afin d’expliquer l’horreur de la vie dans les camps de concentration.
Ils ont  voulu nous  apprendre à vivre avec le passé, à l’accepter et à l’expliquer aux plus jeunes pour que jamais ces horreurs ne puissent recommencer.
Trop de personnes ont péri pour que nous vivions dans un monde meilleur et en paix où toutes les nationalités s’entendraient.
Plus de 70 ans après la fin de la dernière guerre sur notre territoire,les survivants malheureusement se raréfient. L’ère des témoignages se fait de plus en plus rare. 
Il était , et il est encore de leur devoir d’enseigner aux jeunes générations leurs actes héroïques.
Il est de notre ressort de perpétuer à la fois notre Devoir de mémoire et notre Travail de mémoire.
Un Devoir de mémoire, non pas comme l’injonction, l’obligation de se souvenir mais plutôt comme une volonté de connaissance, de reconnaissance, une envie de savoirs aptes à être transférés à la jeunesse actuelle."


Monument morts tournai Monument morts tournai

Monument morts tournai

A la bute des Vendéens

vendeens tournai

vendeens tournai

vendeens tournai

vendeens tournai

vendeens honneur monument

Au P'tits Chasseurs, Caserne Ruquoy

petit chasseur ruquoy

petit chasseur ruquoy
Texte de Gérard Bullion, 99 ans et dernier P'tit chasseur combattant en 1940, lu par Pierre Bauters ci dessus :
"A l'origine de notre pays, il y eut et il y a la volonté d'être libre. Nos ancêtres l'ont bien démontré en se libérant du joug des étrangés. Nous mêmes, le ressentons lorsque nous tournons notre regard vers le monde et en pensant à ces centaines de millions d'êtres qui aspirent à la liberté sans jamais pouvoir en jouir vraiment .
Je considère toujours le Royaume de Belgique comme une bonne chose, un motif de se réjouir, pour de nombreux citoyens, ces jours devraient être plutôt l'occasion de se souvenir et de méditer sur 1831 et le sermant du premier Roi des Belges sa majesté Léopold premier. Car la patrie n'est pas qu'une question d'histoire, de frontières et de régime politique, la patrie est une affaire personnelle, c'est la certitude d'avoir sa place dans ce monde, d'appartenir à une collectivité sur laquelle on peut compter et qui n'abandonne aucun de ses membres. C'est le sentiment d'être compris. Ce ne sont pas les frontières politiques et géographiques qui font la patrie, nous devons au contraire nous efforcer de réaliser autant de patries que possible à l'intérieur de nos frontières, notre pays a connu des époques plus difficiles que celle-ci. Descendants de pères de notre révolution, les belges ont su montrer, sans emphase ni passion que le combat pour la liberté, de loin, pas achevé avec les guerres de libérations, c'est au contraire un combat qui a été confié à chacun de nous pour la vie entière.
L'homme ne peut s'épanouir à exprimer son talent que si il est libre, c'est dans la diginté de la personne que sont ancrés les droits fondamentaux. En tant que citoyen, nous sommes tous belges unis dans le serment. Tout ce que la patrie nous a donné et transmis jusqu'à ce jour trouve son fondement dans le serment, une parole donnée par chacun, la promesse de tout entreprendre pour rester libre et indépendant, pour créer un ordre juste pour le bien de tous, cela figure dans la constitution. Nous savons que le pouvoir de l'état a ces limites, nous percevons aussi que seul peut rester libre celui qui fait usage de sa liberté et en témoigne par ses actes.
Parmis les grands de cette liberté, nos sept rois successifs ont maintenu la cohésion de notre pays et sauvegardé sa valeur première .
L'union fait la force, vive la Belgique, vive le Roi . "

petit chasseur ruquoy

petit chasseur ruquoy

Au mur des Fusillés, Caserne Ruquoy

petit chasseur ruquoy

petit chasseur ruquoy

petit chasseur ruquoy

Ce 23 Avril 2019, discours de Monsieur Yannick Lassalle, ci dessus, Maire de Nomain lors du Souvenir Franco Belge organisé par la Régionale Gabrielle Petit :

"Comme chaque année, je suis heureux que nous puissions nous retrouver, Français et Belges,
pour ces cérémonies, riches en souvenirs et en symboles,
et en particulier, pour nous, Nomainois,
pour cette commémoration, devant ce mur des Fusillés de la caserne Ruquoy, afin
de se souvenir du sacrifice de 4 Nomainois pour un idéal qui leur étaient chères: la volonté de vouloir rester libre!
En cette année 1917, une lutte sourde et impitoyable se déroule dans la Pévèle et dans tous le Nord entre les patriotes Français, on ne les appelle pas encore résistants et le contre espionnage allemand.
Les conséquences dramatiques en sont hélas bien connues. Plusieurs
arrestations ont lieu, voici brièvement leur histoire.
Tout débute un 25 avril 1917, ou Jean Baptiste Descatoire
, un fermierde Templeuve, ramasse 2 paniers contenant des pigeons en traversant sa prairie.
L’espionnage par les pigeons voyageurs était utilisé par les alliés depuis 1915. Les pigeons étaient placés dans des
paniers, accompagnés d’un mode d’emploi, puis largués par avions ou ballons, des parachutes amortissant leur chute.
Il ne lit pas les instructions accrochées aux pattes des pigeons, et pour cause il est illettré. Il décide alors de porter le tout au maire de la commune. Mais en chemin, il rencontre Georges Wartelle, qui récupère les pigeons,
transmet des renseignements sur le papier, le glisse dans le tube d’aluminium accroché à la patte du pigeon
et signe le message au nom d’un de ses voisins, cheminot comme lui,   

(nous verrons plus loin que le fait qu’il travaillait aux chemins de fer est importants pour la suite des  évènements ), puis il relâche les pigeons.
A Lens, un soldat allemand tire sur ces pigeons, récupère le message et les transmet à son supérieur.
Première coïncidence malheureuse, c’est le même officier qui mène l’enquête sur des renseignements transmis par des pigeons à Nomain. 

Et seconde coïncidences tout aussi malheureuse, le message est signé par une personne qui travaille dans les chemins de fer et Georges Remy Dubois, ainsi que les époux de Georgine Danel et de  Flore Lacroix sont aussi cheminots !
C’est alors que tout s’enchaine très vite.    

Tous les prévenus de l’affaire de Nomain sont rassemblés à Tournai, puis conduits à Anvers pour y être jugés.
Henri  Caigniez Danel, Georges Rémy Dubois, Flore Lacroix et Georgine Danel sont condamnés à mort.   
Après 7 mois d’internement, d’interrogatoires, d’humiliations, ils seront fusillés le 31 octobre 1917.
Georges Wartelle, Jean Baptiste Descatoire, Martin David et Léon Marlot ont aussi été fusillés par les bourreaux allemands pendant la fin de la 1er guerre mondiale."

A l'Hotel de Ville

hotel de ville salle mariage

 L'article de presse du journal L'Avenir

De mon ami Etienne Boussemart
article de presse

Défilé d'images de cette journée du 23/04/2019


_______________________________________________________________________________________________________

Pour toutes questions ou renseignement sur le sujet me contacter via : Eddy

Tous droits réservés: www.in-memoria.be            HOME           Dernière mise à jour  le 05/07/2020
_______________________________________________________________________________________________________