Commandeur, Officier, Chevalier de l'ordre de Léopold II, Vice-Président National de la F.N.T.D.R.
Président de la F.N.T.D.R. et C.R.A.B. Tournai.
Né à Tournai le 14 juin 1921, y décédé le 12 décembre 2019.
Texte lu le 29 avril 2023 par Nicole Bourgeois, fille d'André,
lors de la commémration Herman Planque à Allain.
"C'est avec les 16 - 35 ans qu'il entreprend un long périple
vers le Sud de la France, vers les centres de recrutement de
l'Armée Belge ( CRAB ) et qu'il fait ainsi connaissance avec la
guerre.
A son retour, sans peur et même inconscient, il se moque ostensiblement des Allemands.
Il a repris sont travail à la poste et s'affilie au front de
l'indépendance. Sa lutte était d'intercepter les
dénonciations adressées à la Kommandatur, ainsi
que de diffuser la presse clandestine et les tracts.
Il échappe au S.T.O. mais il est convoquéà la
Werbestelle. Il est intérogé par un certain Delnest mais
il ne peut se retenir et suite à une violente altercation avec
celui-ci, il se retrouve à la prison du boulevard Léopold.
Cind jours plus tard, entouré par des gendarmes, il est conduit
à la gare et part vers Leipzig et le camp des travailleurs.
Là, il est affecté au tri à la gare. Un jour plus
tard, il se déclare malade, échapatoire qui lui
réussit à plusieurs reprises. Quand il
reprend son poste, il brouille l'acheminement de courrier en
l'envoyant dans des villes opposées.
Lorsque Leipzig est bomardée, il s'enfuit et se cache. Transi de faim et de froid, il revient au camp.
L'hiver est rude et il refuse toujours de travailler. Il est
envoyé en prison, torse nuet pieds nus dans des saots. Sa
santé empire. Face à la pleurésie il est conduit
à l'hôpital.
Vu son état de santé qui est au plus mal, déut
février 1944, il est renvoyé chez lui. Il ne pèse
plus que 38Kg.
A force de soins prodigués par sa maman, sa santé
s'améliore. Il était quand même surveillé
par et avait reçu l'ordre de de retourner à Leipzig.
Comme pour lui, il n'en était plus question et qu'il
était recherché par la Gestapo, il s'est caché
dans des sousterrains qui étaient situés à la rue
Général Piron, jusqu'à la libération le 3
septembre1944.
C'est ici raconté succinctement l'histoire d'un réfractaire de la guerre 40-45.
Réfractaire: ce mot colle à Herman Planque tous comme à André Bourgeois.
Ils ont eu tous les deux la même détermination, refuser le travail et se soumette à l'ennemi."
________________________________________________________________________________________________________________