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Louise de Bettignies
Le monument sur la place du même nom à Froyennes (Tournai), chaussée de Courtrai .
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Louise de Bettignies
Le monument sur la place du même nom à Froyennes (Tournai), chaussée de Courtrai .
Une image d'époque.
La plaque posée au pied du totem.
Le totem texte en Français vue coté chaussée de Courtrai.
Elle nous a quitté un 27 septembre 1918
Louise de Bettignies
Issue
d’une grande famille de la bourgeoise belge devenue
française au XIXe siècle, Louise de Bettignies
(1880-1918) fait partie de ces « inconnues
célèbres
» de la Grande Guerre. Ni son origine sociale, ni son
éducation n’auraient dû
l’amener pourtant
à connaître un destin remarquable à
l’image
de l’Anglaise Edith Cavell ou de la Belge Gabrielle Petit.
Jugée par les Allemands comme une dangereuse espionne au
service
des Anglais, célébrée par les
Français
comme une ardente patriote, elle a été reconnue
par les
Britanniques, et récompensée, pour son action
déterminante dans l’organisation du
réseau Ramble
spécialisé dans les évasions et le
renseignement
militaire. Arrêtée par les Allemands en octobre
1915,
jugée et condamnée à mort, la jeune
femme a
été enfermée dans la sinistre
forteresse de
Siegburg près de Cologne. Malgré des conditions
de
captivité éprouvantes, elle a encore
trouvé la
force de prendre la tête de la rébellion des
prisonnières avant de mourir, faute de soins, le 27
septembre
1918.
Cette biographie réalisée par Chantal Antier, docteur en histoire, s’inscrit dans le prolongement de ses études menées sur les civils, notamment les femmes, lors de la Première Guerre mondiale. L’historienne a été confrontée à la difficulté récurrente de l’histoire du renseignement, à savoir l’accès aux sources. Malgré les nombreuses recherches effectuées par l’auteur, dans les fonds d’archives belges, françaises et anglaises, d’importantes zones d’ombre subsistent dans l’existence de Louise, en raison de la discrétion qu’impose une vie d’espionne. Néanmoins, M. Bertin de Bettignies lui a apporté une aide précieuse en lui permettant de consulter de nombreux documents familiaux et officiels réunis sur sa grande-tante. Cette autorisation est d’autant plus exceptionnelle que la famille s’est longtemps opposée aux demandes des historiens, écrivains ou cinéastes. Seule sa nièce, Helène d’Argoeuves a pu recueillir des témoignages pour écrire son livre Louise de Bettignies paru... en 1951.
Lilloise confrontée très tôt aux dures réalités de la guerre, Louise de Bettignies prouve déjà sa force de caractère en ravitaillant sous le feux les soldats français durant le siège de la ville. Son action se poursuit comme infirmière auprès des blessés, même ennemis, ce qui suscite quelques critiques. Son parcours devient véritablement exceptionnel avec son recrutement par les services secrets britanniques qui ont compris bien avant leurs homologues français le potentiel des femmes en matière de renseignements militaires. Alors que peu d’entre elles occupent des postes à responsabilités, Louise de Bettignies, alias Alice Dubois, se retrouve à la tête d’un réseau regroupant près de 80 membres et, prenant des risques insensés, parvient à rencontrer des personnages de premier plan comme le général de Castelnau ou le maréchal Haig. Toutefois, l’intérêt de cet ouvrage ne se limite pas au seul récit des exploits de la jeune fille de bonne famille. A travers l’évocation de sa vie, il est possible de trouver des informations intéressantes sur la bourgeoisie du Nord de la Belle Epoque ainsi que sur les conditions de vie des gens du Nord qui se sont souvent considérés comme « les oubliés de la guerre ».
Pour finir, Chantal Antier rappelle l’importance à l’époque de la religion pour une grande partie de la population.
Cette dimension religieuse est essentielle pour comprendre l’engagement de celle que l’évêque de Lille a qualifié de « Jeanne d’Arc du Nord ».l’essentiel
1880. Louise de Bettignies naît le 15 juillet à Saint-Amand-les-Eaux. Elle est le 7e enfant d’Henri de Bettignies, industriel faïencier, et de Julienne Mabille de Poncheville. La famille s’installe rue Capron, à Valenciennes.
1895. Déménage à Lille, au 166, rue d’Isly. De 1898 à 1903 elle poursuit des études de langues à Upton et Oxford, en Angleterre.
1906-1913. Louise devient préceptrice dans plusieurs grandes familles européennes : les Visconti à Milan, le comte Mickiewicz en Pologne, la princesse Elvira de Bavière. Elle déclinera même un poste dans la famille impériale d’Autriche-Hongrie.
1914. Elle s’apprête à entrer dans les Ordres quand la guerre éclate. Elle participe à la défense de Lille assiégée en alimentant les soldats sous les tirs . Elle est engagée comme infirmière. Sous le faux nom d’Alice Dubois, elle quitte la zone occupée et est contactée en Angleterre par l’Intelligence service avec qui elle accepte de collaborer.
1915. De février à octobre, son organisation livre de précieux renseignements sur les lignes allemandes. Elle est arrêtée le 20 octobre.
1916. Elle est condamnée à mort le 16 mars à Bruxelles. Sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité. Elle est transférée dans la forteresse de Siegburg, près de Cologne.
1917. Elle meurt de pneumonie le 27 septembre et est enterrée à Westfriedhof.
1920. Sa dépouille est ramenée en France avec les honneurs militaires. Elle est inhumée dans le caveau de famille à Saint-Amand-les-Eaux.
Cette biographie réalisée par Chantal Antier, docteur en histoire, s’inscrit dans le prolongement de ses études menées sur les civils, notamment les femmes, lors de la Première Guerre mondiale. L’historienne a été confrontée à la difficulté récurrente de l’histoire du renseignement, à savoir l’accès aux sources. Malgré les nombreuses recherches effectuées par l’auteur, dans les fonds d’archives belges, françaises et anglaises, d’importantes zones d’ombre subsistent dans l’existence de Louise, en raison de la discrétion qu’impose une vie d’espionne. Néanmoins, M. Bertin de Bettignies lui a apporté une aide précieuse en lui permettant de consulter de nombreux documents familiaux et officiels réunis sur sa grande-tante. Cette autorisation est d’autant plus exceptionnelle que la famille s’est longtemps opposée aux demandes des historiens, écrivains ou cinéastes. Seule sa nièce, Helène d’Argoeuves a pu recueillir des témoignages pour écrire son livre Louise de Bettignies paru... en 1951.
Lilloise confrontée très tôt aux dures réalités de la guerre, Louise de Bettignies prouve déjà sa force de caractère en ravitaillant sous le feux les soldats français durant le siège de la ville. Son action se poursuit comme infirmière auprès des blessés, même ennemis, ce qui suscite quelques critiques. Son parcours devient véritablement exceptionnel avec son recrutement par les services secrets britanniques qui ont compris bien avant leurs homologues français le potentiel des femmes en matière de renseignements militaires. Alors que peu d’entre elles occupent des postes à responsabilités, Louise de Bettignies, alias Alice Dubois, se retrouve à la tête d’un réseau regroupant près de 80 membres et, prenant des risques insensés, parvient à rencontrer des personnages de premier plan comme le général de Castelnau ou le maréchal Haig. Toutefois, l’intérêt de cet ouvrage ne se limite pas au seul récit des exploits de la jeune fille de bonne famille. A travers l’évocation de sa vie, il est possible de trouver des informations intéressantes sur la bourgeoisie du Nord de la Belle Epoque ainsi que sur les conditions de vie des gens du Nord qui se sont souvent considérés comme « les oubliés de la guerre ».
Pour finir, Chantal Antier rappelle l’importance à l’époque de la religion pour une grande partie de la population.
Cette dimension religieuse est essentielle pour comprendre l’engagement de celle que l’évêque de Lille a qualifié de « Jeanne d’Arc du Nord ».l’essentiel
1880. Louise de Bettignies naît le 15 juillet à Saint-Amand-les-Eaux. Elle est le 7e enfant d’Henri de Bettignies, industriel faïencier, et de Julienne Mabille de Poncheville. La famille s’installe rue Capron, à Valenciennes.
1895. Déménage à Lille, au 166, rue d’Isly. De 1898 à 1903 elle poursuit des études de langues à Upton et Oxford, en Angleterre.
1906-1913. Louise devient préceptrice dans plusieurs grandes familles européennes : les Visconti à Milan, le comte Mickiewicz en Pologne, la princesse Elvira de Bavière. Elle déclinera même un poste dans la famille impériale d’Autriche-Hongrie.
1914. Elle s’apprête à entrer dans les Ordres quand la guerre éclate. Elle participe à la défense de Lille assiégée en alimentant les soldats sous les tirs . Elle est engagée comme infirmière. Sous le faux nom d’Alice Dubois, elle quitte la zone occupée et est contactée en Angleterre par l’Intelligence service avec qui elle accepte de collaborer.
1915. De février à octobre, son organisation livre de précieux renseignements sur les lignes allemandes. Elle est arrêtée le 20 octobre.
1916. Elle est condamnée à mort le 16 mars à Bruxelles. Sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité. Elle est transférée dans la forteresse de Siegburg, près de Cologne.
1917. Elle meurt de pneumonie le 27 septembre et est enterrée à Westfriedhof.
1920. Sa dépouille est ramenée en France avec les honneurs militaires. Elle est inhumée dans le caveau de famille à Saint-Amand-les-Eaux.
Texte
de :
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=704042899968305&id=159121161127151
Le totem vue coté place de Bettignies, texte en Anglais et en Néerlandais.
En ce jeudi ensoleillé, quelques vues de cette cérémonie.
Du coté France, Saint-Amand les eaux.
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Document de : http://2ndww.blogspot.com/2013/05/the-godmothers-of-lille.html
Via ces liens on trouve des videos , des infos et de photos sur Louise
On peut y voir notamment des images de sépultures anciennes
Textes et photos
https://lader.skyrock.com/tags/l5C1asI4NOe-Louise-de-Bettignies.html
http://civils19141918.canalblog.com/archives/2014/09/03/30522925.html
http://association-du-monument-de-notre-dame-de-lorette.e-monsite.com/pages/louise-de-bettignies.html
http://87dit.canalblog.com/archives/2016/07/26/34122871.html
http://beh.free.fr/npc/hcel/bettignies.html
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/louise-de-bettignies
Une très belle vidéo de France3
https://france3-regions.francetvinfo.fr/playlist-histoires-14-18/playlist/5535,5569,4537/video-1789085
Un espace dédié à cet effet, Louise de Bettignies y est également à l'honneur.
Les gerbes déposées lors de la dernière mise à l'honneur de Louise.
L'écriture de son nom en lettres d'or sur le panneau du fond.
Le monument sur la gauche de l'espace
Dans le cimetière de Saint-Amand les eaux.
.
Le monument familial où repose Louise.
.
Le monument familial où repose Louise.
L'épitaphe nous rappelle sa présence en cette sépulture.
Une plaque en son honneur.
La poste française a émis un timbre en son souvenir, on remarque le nom de la ville de Tournai.
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A Lille, un monument à son effigie.
Document de : http://2ndww.blogspot.com/2013/05/the-godmothers-of-lille.html
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L'image de la couverture du livre écrit sur sa vie.
______________________________________________________________________________________________________L'image de la couverture du livre écrit sur sa vie.
Via ces liens on trouve des videos , des infos et de photos sur Louise
On peut y voir notamment des images de sépultures anciennes
Textes et photos
https://lader.skyrock.com/tags/l5C1asI4NOe-Louise-de-Bettignies.html
http://civils19141918.canalblog.com/archives/2014/09/03/30522925.html
http://association-du-monument-de-notre-dame-de-lorette.e-monsite.com/pages/louise-de-bettignies.html
http://87dit.canalblog.com/archives/2016/07/26/34122871.html
http://beh.free.fr/npc/hcel/bettignies.html
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/louise-de-bettignies
Une très belle vidéo de France3
https://france3-regions.francetvinfo.fr/playlist-histoires-14-18/playlist/5535,5569,4537/video-1789085
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