Le Chemin de Fer en Tournaisis
 
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Le but de ces pages est de recueillir un maximun d'informations et d'images sur le Chemin de Fer Tournaisien,
de les classer et les montrer tout en rendant à chacun la propriété des documents, une pensée toute particulière pour Jean Simonet (†) et  Freddy Lemaire 
(†) qui ont en 1986 édité un magnifique ouvrage : Le Rail en Tournaisis .
Fernand Dumont 
(†), ancien Bourgmestre de Tournai, grand amateur et collectionneur de chemin de fer ainsi que
René Desclée 
(†) ont participé par leurs nombreuses photos et écrits au souvenir du Chemin de Fer Tournaisien.

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 La gare d'Obigies

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je remercie Anne-Florence Biltresse pour les textes, les commentaires et les images qui suivent, sa propriété.

Gare d'Obigies


En date du 21 avril 1884, à titre d’essai, est établi un point d’arrêt pour voyageurs à Obigies. La garde-barrière postée à proximité de la halte délivre les coupons. La maisonnette encore existante mais fort dénaturée sise au bout de l’actuelle rue des Prés, anciennement rue de la Gare, date donc de l’époque de la construction de la ligne. Les trains font donc halte à Obigies depuis cette date.
En août 1894, le CE annonce que « mr Vandenpeereboom, ministre des chemins de fer, vient de décider la transformation du point d’arrêt d’Obigies en halte ouverte au service des grosses marchandises. ». Cette halte sera inaugurée en avril 1896. Elle comporte une voie et une rampe de chargement pour les marchandises. Elle est desservie quotidiennement par deux trains de marchandises et huit trains de voyageurs.
Dès août 1899, il est signalé que «  les installations sont manifestement insuffisantes en raison de l’importance du nombre de voyageurs. Le ministre signale qu’il va examiner la demande ».
En 1903, un bureau télégraphique accessible aux correspondances privées s’ouvre dans la halte d’Obigies. Au début des années 30, il est question de supprimer le service des télégrammes mais une réclamation de monsieur de la Hamayde, propriétaire du château de Flines, vient faire barrage à cette suppression.
La question posée au ministre en 1899, à savoir des installations insuffisantes eu égard au nombre de voyageurs, revient de nombreuses fois sur la table dont en mars 1910 : « Une salle d’attente pour les voyageurs, une maison d’habitation pour le chef de gare, cela revêtant un caractère d’urgence, cela se fera vers quelle époque ? ». Le ministre répond que « la halte d’Obigies sera pourvue d’un bâtiment dès que son numéro d’ordre sera atteint. Cela se réalise selon un programme dressé en tenant compte de l’importance du trafic ou de certaines circonstances locales. ».
Le bâtiment est finalement construit en 1912-1913.
En 1913, on construit un quai et un trottoir pour faciliter l’embarquement et le débarquement des voyageurs.
Durant la guerre 14-18, le bâtiment est occupé par les Allemands comme en témoignent des cartouches, des charges, une tabatière découvertes dans une cache dans le grenier du côté des marais.
Des habitants du village d'Obigies sont payés à la journée pour le nettoyage, le remasticage de carreaux, le transport de bagages et de paillasses depuis la gare jusqu’à la Kommandantur à Velaines.

Les chefs de gare :
Augustin Guilmin (1896 à 1902),
Victor Delporte (1902 à 1922),
Non répertorié (de 1922 à 1926)
Désiré Gourdin (en 1926)
Ursmar Vandermouse (de 1927 à début 1928),
Joseph Biltresse (à partir de mars 1928)

En 1937, Ferdinande Vasseur, épouse de Joseph Biltresse, s’occupe des barrières, du dépôt des colis et de la remise à domicile. Cela lui permet d’obtenir la gratuité du loyer. Ce service fonctionnera jusque fin 1964.
En novembre 1939, les vélos sont acceptés en dépôt à la gare et peuvent y être retirés entre 5h10 et 21h40.
Durant la guerre, Maria Hoogstoel épouse de Georges Bridoux (faisait le matin ou l’après-midi en alternance avec Ferdinande Vasseur) et Célina Hoogstoel épouse de Florent Ergo (s’occupait des périodes de repos des deux autres) furent remplacées par deux hommes pour éviter à ceux-ci le travail obligatoire en Allemagne.
Quelques autres noms de membres du personnel : messieurs Baptiste Vannais, Camille Dumazy, Raymond Maligo, Jules Evrard, Lucien Bonchoux,… qui étaient chargeurs, allumeurs de lampes, aiguilleurs,…

Quelques images de la gare d'Obigies en restauration.

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La gare d'Obigies à l'époque glorieuse
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